Pour cet article du renouveau, j'ai décidé de manière unilatérale et totalement despotique de vous parler d'une série de jeux de baston: Rival Schools.
Initialement sorti en arcade en 1996, le premier Rival Schools sort sur la Playstation première du nom un an plus tard.
Développé à une époque où Capcom misait sur la 3D pour se renouveler (Star Gladiator, Street Fighter EX + Alpha...) ce jeu présente les mêmes éléments que les deux jeux précités, des graphismes cubiques (mais absolument pas dénués de charme), des décors sommaires et une animation extrêmement fluide. Dans sa version japonaise, il dispose d'un mode exclusif, de type aventure textuelle où l'on peut créer son propre personnage, dont le style de combat et les statistiques sont basés sur un des personnages fourni dans le jeu de base. Ce mode, absent de toute autre version, est vraiment limité si l'on ne parle pas japonais.
Devant le succès du premier opus, Capcom décide de sortir en 1999, au japon seulement, une suite non pas au jeu de combat mais au jeu d'aventure.
Dans cette suite, nous créons une nouvelle fois notre personnage (mais cette fois ci, nous le créons "physiquement") pour le faire évoluer dans une aventure textuelle avec de nombreux mini-jeux aussi délirants les uns que les autres. Parfois nommé Rival Schools 1.5, ce jeu fait bien entendu la part belle aux combats. Il intègre deux nouveaux personnages (une photographe et un nageur) et bien que souvent considéré comme anecdotique, j'ai pour ma part découvert la série avec cet épisode et je me souviens avoir passé des heures dans le mode aventure délicieusement japoniais.
Enfin, Capcom apportera une conclusion à sa série en 2000 avec Moero Justice Gakuen (Project Justice partout ailleurs) sorti d'abord en arcade sur Naomi et ensuite sur Dreamcast pour un portage parfait puisque les deux machines partagent une même architecture.
Dans ce jeu, le mode aventure laisse la place à un board game mélangeant discussions, mini-jeux et baston. Toujours exclusif au Japon, ce mode est assez fun et un peu moins obscur que celui de ses prédécesseurs. Pour autant, je trouve qu'il en perd le charme.
Je trouve beaucoup de qualité à cette série (les personnages sont originaux et excellents, les musiques déchirent, le jeu est extrêmement fun...) mais la principale est qu'elle a vraiment une identité propre, jouer à Rival Schools, c'est pas jouer à Tekken ou à tout autre jeu de combat, et ça, c'est bien!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire