Aujourd'hui, je vais vous parler d'un des jeux les plus cher à mon cœur et de ses deux suites, j'ai nommé la série des Crazy Taxi.
Sorti en 1999 sur le système d'arcade Naomi et quasiment aussitôt sur Dreamcast, le premier épisode est ce qui peut se présenter comme ma première réelle expérience arcade.
Le jeu nous propose de nous mettre dans la peau d'un pilote de taxi dans la formidable ville de San Francisco (je vous raconterai un jour le pourquoi de mon amour pour cette ville). Le principe est simple, vous trouvez un client, il vous indique sa destination et à vous de l'emmener en un temps limité.
En ce qui concerne le gameplay, Crazy Taxi dans sa version arcade vous laisse un temps de 50 secondes pour récupérer un client et l'emmener à sa destination. Lorsque celui-ci monte dans le taxi, le jeu augmente votre compteur du temps nécessaire pour faire la course et lorsque vous arrivez, le niveau de satisfaction du client vous crédite d'un nombre de secondes en bonus. Si celui-ci est très content, vous gagnez 5 secondes, s'il est juste satisfait, 2 secondes et si c'est juste à temps aucun bonus ne vous sera donné. Ce sont les courses qui permettent de faire monter le score car le client paye pour le service mais si vous avez une conduite agressive (sauts, frôler les autres véhicules, dérapages), vous aurez un pourboire qui aura tôt fait de multiplier vos gains une fois les mécaniques du jeu comprises.
Une fois les commandes acquises, vous progresserez jusqu'à atteindre des sommets en terme de score, vous connaîtrez la ville par cœur et le temps ne sera plus un problème. Car au début, 50 secondes, c'est peu. Dans sa grande clémence, Sega à offert aux possesseurs de la version Dreamcast les modes de 3, 5 et 10 minutes pour nous permettre de s'entraîner. En plus de cela, une dizaine d'épreuves permettent d'apprendre les mécaniques de jeux qui serviront pour faire péter le high score (démarage turbo, boost, drift).
Succès immédiat en arcade comme sur console, sa suite sort en 2001, exclusivement sur Dreamcast.
Nouveau jeu, nouvelle ville, Crazy Taxi 2 se déroule à New York pour un épisode tout en douceur question innovation. En effet, la formule reste inchangée: taxi + Offspring à la BO + fun. Les seuls ajouts de gameplay sont au nombre de 2: le Crazy Hop et les clients multiples.
Le Crazy Hop est tout simplement le saut. Celui-ci nous permet de passer par dessus les autres voitures et est un moyen supplémentaire de faire augmenter le pourboire.
Les clients multiples sont des clients que vous emmenez par 2, 3 ou 4 et que vous déposerez à autant de destination un par un. Là où cela devient intéressant c'est que lorsque vous faites une manœuvre qui donne du pourboire, celui-ci est multiplié par le nombre de clients présents dans le taxi.
Bien que peu nombreuses, les nouveautés sont suffisamment intéressantes et bien exploitées pour permettre au jeu de ne pas être juste un clone de son prédécesseur.
Suite à la mort de la Dreamcast (enfin, selon Sega car tout le monde sait que la Dreamcast ne mourra jamais), et à la sortie du hérisson bleu de la guerre des consoles, il s'ouvra aux autres supports et offrira à la Xbox première du nom 3 jeux exclusifs dont Crazy Taxy 3.
Plus qu'une réelle suite, Crazy Taxi 3 est plus un best of augmenté des deux premiers jeux de la série. En effet, il comprend une des deux zones de jeux des précédents (Crazy Taxi 1 et 2 étaient composés de deux zones de jeu chacun), auquel on aurait ajouter une zone inédite, basée sur la ville de Las Vegas.
Ne disposant d'aucun réel ajout par rapport à ces prédécesseurs, ce jeu n'est pas une franche réussite car la nouvelle zone est relativement inintéressante, ou plutôt mal construite. Par contre, les graphismes bénéficient de la puissance de la xbox.
Au final, je conseil ces jeux à tout fan d'arcade car une fois la manette en main il est difficile d'éteindre la console. A l'époque où était sorti le premier, j'y ai tellement joué que je counter stoppais le mode arcade, c'est dire le fun immense que procure le fait de faire le taxi, fun resté intact plus de 15 ans après sa sortie initiale.
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